Khajuraho en situation extremement difficile
Khajuraho, petit village du centre de l`Inde connait cette annee une situation catastrophique.
La mousson n`a pas laisse l`eau tant esperee a cause des vents de `El nino`. Ce qui implique que les cascades et les lacs sont a sec. En consequence les paysans n`ont pas pu semer cette annee par manque total d`eau. Ils n`arrivent pas a subvenir a leurs besoins pour nourrir leurs familles et doivent desormais acheter l`eau. L`avenir s`annonce noir egalement car ils n`auront pas de quoi acheter pour cette annee les semences necessaries a la prochaine saison.
Nous ne sommes qu`en janvier, alors que la saison chaude va commencer en avril seulement et l`aridite est deja presente partout.
Le gouvernement prevoit des distributions de denrees alimentaires. Malheureusement, on s`attend a ce quelles soient detournees par des fonctionnaires qui les revendront a leur profit sur le marche. Une situation dramatique repose sur ce village.
Nous avons rencontre une francaise a la retraite qui vient ici depuis 1982, elle n`a jamais vu ca.
Pour sa part elle a cree une association qui monte actuellement une ecole pour les enfants des paysans. Elle nous a explique ses problemes de logistique au quotidien. Les travaux sont d`une lenteur inimaginable. Le budget est toujours est remis en question. Elle est confrontee a l`hostilite du directeur de l`ecole publique du village. Celui ci se sent menace car les enfants preferent aller dans l`ecole de la francaise ou ils apprennent au moins les fondamentaux.
Or un eleve qui s`inscrit une fois dans une ecole est inscrit pour toute sa scolarite
Par consequent les eleves qui s`inscrivent dans une autre ecole font l`objet d`une double inscription, ce qui illegal aux yeux de l`inspection academique. Il suffirait donc d`un simple papier redige par le directeur de l`ecole publique pour desinscrire les enfants qui le souhaiteraient. Mais abus de pouvoir, ce dernier a refuse, car cela reviendrait a admettre des deficiences de sa propre ecole. En reponse a quoi l`inspecteur d`academie replique que c`est ainsi dans toute l`Inde !
Notre francaise a trouve comme parade que son ecole serait alors une oeuvre de charite donnant du soutien scolaire. Les enfants vont donc a l`ecole publique le matin, et a l`association l`après midi.
Cette franco-italienne de temperament: Ghita, nous en a beaucoup appris sur le montage de projet en Inde avec cette idée formidable du micro-credit. Nous en avions deja discutte avec Corrine la francaise de Gokarna , mariee avec un indien Abdul.
Pour rafraichir la memoire , Corrinne aide les soeurs franciscaines a monter une ecole.
Deplus elle tente de creer une cooperative et de faire travailler les femmes de pecheurs qui vont apprendre a coudre a domicile pour subvenir aux besoins de leurs familles. Elles ont dans l`obligation d`economiser 20 rouppies par semaine soit 40 centimes d`euros. Elles y parviennent toutes! Elles auront ainsi un minimum d`apport pour faire la demande d`un micro credit.
Ces deux rencontres sont importantes pour nous et notre projet de monter la guest house.
Dans un premier temps, la guest house nous permettrait de nous implanter, de nous faire vivre et de faire travailler des locaux en les employants.
Dans un second temps, les indiens gereraient la maintenance de la guest house, ce qui nous permettrait donc de nous investir dans un projet de developpent local.
La perspective d`intaurer le micro credit dans un developpement local permettrait aux indiens d`acquerir une sorte d`independance et pour nous de ne pas entrer dans un systeme d`assistannat.
En bicyclette sur le lac asseche:
La mousson n`a pas laisse l`eau tant esperee a cause des vents de `El nino`. Ce qui implique que les cascades et les lacs sont a sec. En consequence les paysans n`ont pas pu semer cette annee par manque total d`eau. Ils n`arrivent pas a subvenir a leurs besoins pour nourrir leurs familles et doivent desormais acheter l`eau. L`avenir s`annonce noir egalement car ils n`auront pas de quoi acheter pour cette annee les semences necessaries a la prochaine saison.
Nous ne sommes qu`en janvier, alors que la saison chaude va commencer en avril seulement et l`aridite est deja presente partout.
Le gouvernement prevoit des distributions de denrees alimentaires. Malheureusement, on s`attend a ce quelles soient detournees par des fonctionnaires qui les revendront a leur profit sur le marche. Une situation dramatique repose sur ce village.
Nous avons rencontre une francaise a la retraite qui vient ici depuis 1982, elle n`a jamais vu ca.
Pour sa part elle a cree une association qui monte actuellement une ecole pour les enfants des paysans. Elle nous a explique ses problemes de logistique au quotidien. Les travaux sont d`une lenteur inimaginable. Le budget est toujours est remis en question. Elle est confrontee a l`hostilite du directeur de l`ecole publique du village. Celui ci se sent menace car les enfants preferent aller dans l`ecole de la francaise ou ils apprennent au moins les fondamentaux.
Or un eleve qui s`inscrit une fois dans une ecole est inscrit pour toute sa scolarite
Par consequent les eleves qui s`inscrivent dans une autre ecole font l`objet d`une double inscription, ce qui illegal aux yeux de l`inspection academique. Il suffirait donc d`un simple papier redige par le directeur de l`ecole publique pour desinscrire les enfants qui le souhaiteraient. Mais abus de pouvoir, ce dernier a refuse, car cela reviendrait a admettre des deficiences de sa propre ecole. En reponse a quoi l`inspecteur d`academie replique que c`est ainsi dans toute l`Inde !
Notre francaise a trouve comme parade que son ecole serait alors une oeuvre de charite donnant du soutien scolaire. Les enfants vont donc a l`ecole publique le matin, et a l`association l`après midi.
Cette franco-italienne de temperament: Ghita, nous en a beaucoup appris sur le montage de projet en Inde avec cette idée formidable du micro-credit. Nous en avions deja discutte avec Corrine la francaise de Gokarna , mariee avec un indien Abdul.
Pour rafraichir la memoire , Corrinne aide les soeurs franciscaines a monter une ecole.
Deplus elle tente de creer une cooperative et de faire travailler les femmes de pecheurs qui vont apprendre a coudre a domicile pour subvenir aux besoins de leurs familles. Elles ont dans l`obligation d`economiser 20 rouppies par semaine soit 40 centimes d`euros. Elles y parviennent toutes! Elles auront ainsi un minimum d`apport pour faire la demande d`un micro credit.
Ces deux rencontres sont importantes pour nous et notre projet de monter la guest house.
Dans un premier temps, la guest house nous permettrait de nous implanter, de nous faire vivre et de faire travailler des locaux en les employants.
Dans un second temps, les indiens gereraient la maintenance de la guest house, ce qui nous permettrait donc de nous investir dans un projet de developpent local.
La perspective d`intaurer le micro credit dans un developpement local permettrait aux indiens d`acquerir une sorte d`independance et pour nous de ne pas entrer dans un systeme d`assistannat.
En bicyclette sur le lac asseche:
posted by Inaya , Christophe et Aurélia @ 4:51 AM
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